Médico-Social :
Assouplissement des règles pour l'Accueil de Jour en EHPAD
et Petites Unités de Vie
La loi « Bien vieillir » d’avril 2024 et un récent décret ont apporté des modifications significatives aux conditions de mise en place de l’accueil de jour dans certains établissements médico-sociaux, notamment les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et les Petites Unités de Vie. Ces évolutions visent à faciliter l’accès à ce type d’accueil, essentiel pour rompre l’isolement des personnes accueillies et offrir un répit précieux aux aidants.
Auparavant, les établissements devaient dédier un local spécifique à l’activité d’accueil de jour. Désormais, cette contrainte est levée. Les EHPAD et les petites unités de vie peuvent accueillir des personnes à la journée dans les locaux déjà utilisés pour l’hébergement permanent.
Cette mesure :
Facilite la mise en œuvre de l’accueil de jour, notamment pour les petites structures.
Favorise le brassage et la mixité entre les résidents permanents et les personnes accueillies à la journée.
En principe, l’accueil de jour est soumis à une capacité minimale de six places. La loi introduit cependant des exceptions notables pour éviter la fermeture des structures et soutenir l’offre en zones rurales :
Objectif d’Activité Atteint : Les structures peuvent avoir une capacité inférieure à six places si elles mettent en œuvre un projet spécifique et s’engagent à réaliser annuellement au moins 80 % des journées d’activité prévisionnelles fixées au budget (objectif contrôlé par l’Agence Régionale de Santé – ARS).
Petites Structures d’Hébergement : La règle des six places minimales ne s’applique pas aux EHPAD et aux Petites Unités de Vie dont la capacité d’accueil autorisée est inférieure à 60 places. Ces derniers peuvent donc créer un accueil de jour de moins de six places, en utilisant les locaux d’hébergement permanent.

Ces ajustements réglementaires offrent une plus grande souplesse de gestion et d’organisation aux établissements concernés. Pour les organismes gestionnaires d’associations et de fondations impliqués dans le secteur médico-social, il est crucial d’analyser l’impact de ces nouvelles dispositions sur leurs projets d’établissement, leurs budgets (notamment le Taux d’Occupation Prévisionnel et le niveau de subventions potentielles) et la gestion de leurs ressources humaines et immobilières

Source : Art. 28, loi n° 2024-317 du 8 avril 2024, JO du 9
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